Des difficultés imprévues pour les nouveaux dirigeants
La passion et l'enthousiasme ne suffisent pas toujours à expliquer les motivations de l'entrepreneur qui veut créer sa PME. Parfois, ce sont les circonstances qui donnent l'occasion de se lancer en affaires. Québec Inc a rencontré deux entrepreneurs qui racontent les circonstances entourant le démarrage de leur entreprise. Le premier veut vendre des voitures électriques, l'autre développe de nouveaux créneaux pour le marché publicitaire.
Par Alain CASTONGUAY
Par Alain CASTONGUAY
Les véhicules publicitaires
Trako Media fait aussi dans les nouveaux véhicules, mais publicitaires ceux-là. L'entreprise, qui se spécialise dans le "street marketing" ou le "guerilla marketing", a été lancée par Éric LANGLOIS à la fin de juillet 2008.
Elle utilise des moyens peu orthodoxes pour promouvoir les produits de ses clients; la podo-pub, c'est-à-dire des hommes-sandwiches transportant des enseignes lumineuses; la scoot-pub, soit des enseignes transportées sur des petites remorques tirées par un scooter; l'immo-pub, qui consiste à habiller un bâtiment d'une bâche publicitaire, et enfin le laser-pub, oû l'on utilise la technologie du laser pour afficher une raison sociale ou un message publicitaire sur une surface importante, comme un gratte-ciel.
M. LANGLOIS est musicien, tout comme son père qui a gravité dans l'industrie durant 30 ans. Avant de fonder Trako Média, il avait travaillé durant 18 mois à monter un ambitieux projet immobilier dans le secteur musical, qui n'a cependant pas abouti. L'un des moyens de financement consistait justement à emballer des bâtiments dans une toile publicitaire. "J'ai découvert que le milieu de la publicité était très rentable." Quand son projet immobilier est tombé à l'eau, il a eu l'idée de recycler cette idée d'"emballage publicitaire".
Elle utilise des moyens peu orthodoxes pour promouvoir les produits de ses clients; la podo-pub, c'est-à-dire des hommes-sandwiches transportant des enseignes lumineuses; la scoot-pub, soit des enseignes transportées sur des petites remorques tirées par un scooter; l'immo-pub, qui consiste à habiller un bâtiment d'une bâche publicitaire, et enfin le laser-pub, oû l'on utilise la technologie du laser pour afficher une raison sociale ou un message publicitaire sur une surface importante, comme un gratte-ciel.
M. LANGLOIS est musicien, tout comme son père qui a gravité dans l'industrie durant 30 ans. Avant de fonder Trako Média, il avait travaillé durant 18 mois à monter un ambitieux projet immobilier dans le secteur musical, qui n'a cependant pas abouti. L'un des moyens de financement consistait justement à emballer des bâtiments dans une toile publicitaire. "J'ai découvert que le milieu de la publicité était très rentable." Quand son projet immobilier est tombé à l'eau, il a eu l'idée de recycler cette idée d'"emballage publicitaire".
Les déboires
Même s'il était tenté de prendre un congé sabbatique, Éric LANGLOIS a préféré creuser son projet d'agence de marketing. En faisant des recherches, il a trouvé un modèle de scooter capable de tirer une petite remorque. Il a fait dessiner des plans, a trouvé des fournisseurs. C'est là que les déboires ont commencé. Celui qui préparait les feuilles de métal pour fabriquer les enseignes a eu du retard dans sa production, ce qui a compliqué la vie de l'autre fournisseur qui préparait les remorques. Au bout du compte, Éric LANGLOIS a été oobligé de se monter un atelier dans son garage, a grand désespoir de sa femme.
En mai 2008, un élément imprévu a également ralenti les ardeurs d'Éric LANGLOIS et de son équipe: après avoir fait des approches auprès des grosses agences publicitaires, la nouvelle firme a découvert que les budgets publicitaires étaient déjà "réglés" pour les prochains mois. Il devient alors très difficile de convaincre ces agences d'investir dans un nouveau véhicule publicitaire.
À la fin de juillet, l'équipe de Trako s'est rendue devant les bureaux du Journal de Montréal avec sa dizaine de scooters tirant des remorques, en faisant de la promotion pour son agence de même que pour Yamaha, qui avait en partie commandité les scooters. Par la suite, elle a obtenu son premier contrat important avec Radio Énergie lors du spectacle donné par Madonna à Montréal, oú la station menait un gros battage publicitaire. Ce soir-là, Trako Média a mené sa première campagne importante de podo-pub.
Depuis, Trako a répété l'expérience de la podo-pub lors du lancement du dernier disque de Daniel BOUCHER, de même qu'à celui de la biographie de Nanette WORKMAN. Les caméras de télé apprécient beaucoup avoir ces affiches illuminées en fond de scène lors des entrevues menées par les reporters, comme on a pu le voir à Musique Plus et à Radio-Canada. Trako a aussi mené une campagne de Scoot-Pub pour le magazine La Semaine de l'éditeur Claude CHARRON.
Les scooters sont très économes en matière de consommation d'énergie. "Il en coûte 1.25$ par jour pour faire rouler un scooter, alors qu'un camion coûte 10 fois plus cher." Bien des villes ont adopté des règlements interdisant à des camions de remorquer des enseignes publicitaires. Dans le cas des scooters, l'information fournie par la Ville de Montréal n'indique pas que l'obtention d'un permis est nécessaire.
Éric LANGLOIS a lancé sa première entreprise à 14 ans, alors qu'il réclamait son permis de glacier ambulant à la Ville de Montréal pour vendre de la crème glacée. Pour ce faire, il tirait son réfrigérateur avec un triporteur. Le 9 Juillet 1985, avec ses employés, il manifestait devant l'hôtel de ville parce qu'on lui refusait ledit permis. À 16 ans, il avait 50 employés qui travaillaient pour lui à arpenter des grandes manifestations dont le Grand Prix de F1, les régates de Valleyfield, le festival des montgolfières. "Utiliser des scooter pour faire de la pub, n'est-ce pas retourner à vos premières amours ?", lui avons-nous demandé. "Vous êtes le deuxième à me faire cette remarque", rigole-t-il.
Trako Média est un regroupement de 11 entreprises autonomes, qui réalisent les diverses étapes de conception et de fabrication des campagnes d'affichage. Éric LANGLOIS estime qu'il pourra facilement créer des franchises similaires dans d'autres villes d'Amérique du Nord, et laisser les publicitaires locaux adapter ces nouveaux véhicules publicitaires aux besoins de leurs clients. Il aimerait bien lancer sa première franchise de Trako Média à Toronto dès l'été prochain. "Si on est prêt, sinon on attendra l'année suivante", conclut-il.
En mai 2008, un élément imprévu a également ralenti les ardeurs d'Éric LANGLOIS et de son équipe: après avoir fait des approches auprès des grosses agences publicitaires, la nouvelle firme a découvert que les budgets publicitaires étaient déjà "réglés" pour les prochains mois. Il devient alors très difficile de convaincre ces agences d'investir dans un nouveau véhicule publicitaire.
À la fin de juillet, l'équipe de Trako s'est rendue devant les bureaux du Journal de Montréal avec sa dizaine de scooters tirant des remorques, en faisant de la promotion pour son agence de même que pour Yamaha, qui avait en partie commandité les scooters. Par la suite, elle a obtenu son premier contrat important avec Radio Énergie lors du spectacle donné par Madonna à Montréal, oú la station menait un gros battage publicitaire. Ce soir-là, Trako Média a mené sa première campagne importante de podo-pub.
Depuis, Trako a répété l'expérience de la podo-pub lors du lancement du dernier disque de Daniel BOUCHER, de même qu'à celui de la biographie de Nanette WORKMAN. Les caméras de télé apprécient beaucoup avoir ces affiches illuminées en fond de scène lors des entrevues menées par les reporters, comme on a pu le voir à Musique Plus et à Radio-Canada. Trako a aussi mené une campagne de Scoot-Pub pour le magazine La Semaine de l'éditeur Claude CHARRON.
Les scooters sont très économes en matière de consommation d'énergie. "Il en coûte 1.25$ par jour pour faire rouler un scooter, alors qu'un camion coûte 10 fois plus cher." Bien des villes ont adopté des règlements interdisant à des camions de remorquer des enseignes publicitaires. Dans le cas des scooters, l'information fournie par la Ville de Montréal n'indique pas que l'obtention d'un permis est nécessaire.
Éric LANGLOIS a lancé sa première entreprise à 14 ans, alors qu'il réclamait son permis de glacier ambulant à la Ville de Montréal pour vendre de la crème glacée. Pour ce faire, il tirait son réfrigérateur avec un triporteur. Le 9 Juillet 1985, avec ses employés, il manifestait devant l'hôtel de ville parce qu'on lui refusait ledit permis. À 16 ans, il avait 50 employés qui travaillaient pour lui à arpenter des grandes manifestations dont le Grand Prix de F1, les régates de Valleyfield, le festival des montgolfières. "Utiliser des scooter pour faire de la pub, n'est-ce pas retourner à vos premières amours ?", lui avons-nous demandé. "Vous êtes le deuxième à me faire cette remarque", rigole-t-il.
Trako Média est un regroupement de 11 entreprises autonomes, qui réalisent les diverses étapes de conception et de fabrication des campagnes d'affichage. Éric LANGLOIS estime qu'il pourra facilement créer des franchises similaires dans d'autres villes d'Amérique du Nord, et laisser les publicitaires locaux adapter ces nouveaux véhicules publicitaires aux besoins de leurs clients. Il aimerait bien lancer sa première franchise de Trako Média à Toronto dès l'été prochain. "Si on est prêt, sinon on attendra l'année suivante", conclut-il.
Par Alain CASTONGUAY
www.quebecinc.ca
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Quebec Inc. ; La référence des gens d'affaires.
CRISE FINANCIÈRE: LE DOUTE S'INSTALLE CHEZ LES ENTREPRENEURS
La Chimie verte caches des occasions inouïes pour les PME du Québec. - Vincent CHORNET, PDG, Ernekem.
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LE VIRAGE VERT, un potentiel mondial !
DÉMARRAGE D'ENTREPRISES, attention aux imprévus
ASSURANCE COLLECTIVE, attention aux coûts; ajuster les soins paramédicaux plutôt que de les couper
5,00$ Nov/Déc 2008
Article sur les services de Trako Media dans le magazine Quebec Inc. - La référence des gens d'affaires - mois de Novembre et Décembre 2008 en page 28 & 29.
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